Étudier le marché mondial du vin revient à scruter l’offre et la demande mondiale en la matière, ainsi que la manière dont elles s’équilibrent avec le prix. Le vin est un produit dont la qualité varie selon les années, mais qui sera toujours consommé dans le monde entier. Nous vous détaillons ci-dessous, les tendances de 2014.
La demande de vin dans le monde
Après avoir décru considérablement, suite à la crise économique de 2008, la consommation de vin dans le monde devrait progresser significativement d’ici à 2016. Le continent qui connait des hausses importantes de consommation est l’Amérique et d’autres marchés comme la Chine qui est cinquième consommatrice mondiale. Le vieux continent demeure toujours premier, mais sa consommation est toujours globalement en baisse même si certains pays, comme la France, maintiennent le cap.
Les tendances Culturelles sont aussi responsables de certains de ces changements régionaux. Par exemple, l’apparition d’une classe moyenne riche et occidentalisée, dans des régions comme la Chine et la Russie, a incité un changement de la structure de la consommation en vin. Délaissant les vins sophistiqués et haut de gamme qui sont produits en Europe.
Les préférences des consommateurs mondiaux vont vers le vin rouge, et celle-ci devrait continuer à s’accroitre considérablement. Quant aux vins blancs et rosés, leurs consommations mondiales stagnent, tandis que celle du champagne ne fait que baisser.
L’offre en Vin dans le monde
Le fait que les 20 producteurs principaux de vin sont basés dans 10 pays différents reflète la nature fortement fragmentée de l’offre mondiale de vin.
Les pays du vieux Monde, tels que la France, l’Italie et l’Espagne ont de plus en plus de mal à lutter avec les concurrents du nouveau Monde, c’est-à-dire l’Asie, l’Australie et les Amériques. En se concentrant sur l’échelle du marché et l’expertise de marque, ces adversaires ont exploité la mondialisation de l’industrie de vin. Récemment, de plus en plus de production de vin a eu lieu dans “le Nouveau Monde”, notamment en Afrique du Sud, en Australie, au Chili et aux États-Unis.
Les changements de tendance culturelle impactent également le volume des productions, qui vont bien évidemment baisser dans les régions qui produisent le vin plus qualitatif. A contrario, la production des vins connait actuellement une croissance stable dans des économies tant développées qu’émergentes qui ne se situaient pas, auparavant, en pôle position sur le marché. Le vieux monde ne peut pas satisfaire la demande de vin à cause de la croissance des besoins et d’une qualité moins grande qui est exigée. Ceci représente une superbe opportunité pour des nouveaux viticulteurs mondiaux. Ainsi l’on note l’entrée dans le TOP 10 des producteurs, des pays comme la Chine.
Toutefois, la structure de la production reste la même avec en tête les pays européens comme la France, l’Italie et l’Espagne. Les États-Unis se classent en quatrième position, suivis de l’Australie et l’Afrique du Sud. L’Allemagne n’arrive qu’en huitième position.
La fixation des prix
Il n’existe pas de bourse internationale du vin, comme cela est le cas pour d’autres marchandises. Les prix sont quasi stagnants et continuent de se fixer de gré à gré sans qu’il ne puisse y avoir de spéculation.
Crédit Photo : Alexis François