Champagne et Bourgogne s’inscrivent au patrimoine mondial de l’Unesco

Samedi, le comité du patrimoine mondial de l’Unesco, réunit jusqu’à mercredi à Bonn, a annoncé l’entrée de la Champagne et de la Bourgogne. Nouvelle qui a ravit les champenois et les bourguignons, les bouchons ont dû sauter !

Les coteaux champenois

En Champagne, ce sont les “coteaux, maisons et caves” qui se sont inscrits au patrimoine mondial. En effet, ils correspondent aux lieux où fût développée la technique d’élaboration des vins effervescents, appelés plus couramment Champagne.

Cette méthode est reconnue de par sa seconde fermentation en bouteille, datant du XVIIe siècle et industrialisée au XIXè siècle.

Trois sites champenois sont particulièrement concernés par cette inscription. Le premier est l’avenue de Champagne à Epernay, où de fabuleux millésimes vieillissent au fond des caves longues de plusieurs kilomètres, surplombées par les prestigieuses maisons de champagne.

En deuxième, les coteaux historiques près d’Epernay, plus particulièrement ceux situés vers Hautvillers, célèbre pour son abbaye, qui, selon la légende, accueilla le moine Dom Pérignon, qui inventa alors la seconde fermentation en bouteille du champagne.

Pour finir, la colline Saint niçaise à Reims, reconnue pour ses sous-sols datant de l’antiquité ou du Moyen-âge, reflétant d’immenses crayères utilisées en tant qu’espace de vinification et de stockage.

“La totalité du processus de production du champagne” est représenté par ces trois sites.

Coteaux historiques près d'Hautvillers (Marne)

Les climats bourguignons

En Bourgogne, ce sont les “climats” du vignoble bourguignon qui sont reconnus au patrimoine mondial.

Ils sont représentés comme des parcelles de vignes délimitées sur la Côte de Nuit et la Côte de Beaune, situées en dessous de Dijon. Le caractère “unique” des vins de Bourgogne est donné par ces parcelles.

Classé dans la catégorie “paysage culturel“, il se définit selon deux critères : les parcelles viticoles et la ville de Beaune, le second est la richesse du centre historique de Dijon, qui a aidé la formation des “climats” bourguignons, grâce à son “impulsion politique”.

Avec ces deux reconnaissances, ces deux régions viticoles françaises risquent de voir affluer le nombre de touristes. Une augmentation de 20% est prévue selon les estimations.

Aujourd’hui, ce sont 21 biens français qui sont reconnus au patrimoine mondial de l’Unesco.

Crédit photo : ManuB.